Des formations modernisées et distinctives
Une offre rénovée
- Proposer des formations et des enseignements attractifs, adaptés au contexte de la révolution numérique et des enjeux sociaux et environnementaux, cohérents avec la diversité et l'évolution des métiers et de nos sociétés.
- Transmettre à nos étudiants des connaissances objectives permettant l'émancipation intellectuelle et la pensée critique.
- Développer des pédagogies adaptées assurant l'égalité des chances de chaque étudiant.
- Dispenser à nos étudiants des enseignements variés et de qualité permettant l'acquisition des compétences pour une insertion socio-professionnelle réussie.
- Délivrer un savoir sans cesse renouvelé grâce à un adossement fort à la recherche.
- Reconnaître et valoriser la diversité des disciplines et des pédagogies.
- Développer l'internationalisation des formations en favorisant la mobilité étudiante et enseignante (voir programme relations internationales).
- Inscrire les formations dans une démarche de développement durable en sensibilisant aux transitions.
Concevoir des formations exigeantes et adaptées aux évolutions des métiers et de la société
- Une offre différenciante : encourager les formations et les enseignements inédits dans le paysage francilien, fondés sur les compétences et les spécialités des enseignants, soutenir le développement de filières nouvelles en réponse aux nouveaux besoins identifiés.
- Des formations transdisciplinaires : favoriser les collaborations entre les composantes et entre les départements (par exemple avec des double-licences, des masters ou des DU transversaux), développer les double-diplômes avec des partenaires de l'UE (au-delà du réseau EDUC) ou hors UE, en tirant parti des réseaux des enseignants-chercheurs.
- Des contenus adaptés : intégrer et renforcer l'apprentissage par expérimentations et par projets, l'autonomisation des étudiants, intégrer davantage de numérique et rattraper le retard pris au niveau de l'IA.
- Garantir à chaque étudiant de notre université la même qualité de formation.
- Diffuser les dimensions sociales et environnementales dans les disciplines et former les enseignants afin de mieux appréhender les solutions efficaces face aux enjeux de développement durable.
Repenser les maquettes avec des formations réalistes et des cadrages flexibles
Considérer le LMD5 comme une opportunité et non une contrainte.
- Effectuer une analyse précise des quatre premiers contrats LDM et s'appuyer sur les retours des collègues pour conserver ce qui fonctionne et changer ce qui ne fonctionne pas.
- Recentrer vers le cœur de métier et les enseignements disciplinaires avec moins d'UE et d'EC, mais avec des volumes horaires plus élevés évitant d'émietter les savoirs.
- Promouvoir de nouvelles modalités et de nouveaux formats (possibilité de "cours-TD intégrés", valorisation du format TP-atelier, place repensée pour les stages et les projets encadrés, possibilité de distanciel synchrone ou asynchrone dans un cadre bien établi, cours à deux enseignants…).
- Modifier sur la base des maquettes du contrat LMD4 pour capitaliser sur l'acquis et permettre des corrections en profondeur de toutes les faiblesses constatées dans le LMD4.
- Intégrer des connaissances et des compétences générales et transverses réalistes.
- Revoir les maquettes en fonction de l'évolution des besoins de nos partenaires (co-diplômation, CFA).
- Intégrer le continuum lycée-université dans la conception des maquettes et des enseignements.
- Intégrer l'approche par compétences dans les filières volontaires, en procédant par expérimentations, pour redonner du sens aux enseignements pour nos étudiants et permettre aux enseignants d'expliciter davantage les objectifs.
- Favoriser les enseignements innovants, selon les disciplines et les envies et savoir-faire des enseignants.
- Anticiper les réformes éducatives nationales annoncées (réforme de l'école primaire et du collège, réforme des concours de recrutement des enseignants, formation continue obligatoire des enseignants).
Simplifier les maquettes avec un cadre commun à tout l'établissement mais suffisamment souple pour tenir compte des spécificités des formations au niveau des disciplines enseignées.
- Concevoir des maquettes réalistes dans leur mise en œuvre dans chaque composante par les services de scolarité et les équipes enseignantes.
- Faciliter la compréhension des maquettes pour les étudiants, les gestionnaires pédagogiques et les enseignants au moyen de nouveaux outils de pilotage
- Faciliter les réorientations cohérentes et les passerelles entre formations proches.
- Élaborer des maquettes compatibles avec une offre de doubles-licences et de cursus spécifiques.
- Accepter le principe d'un équilibre entre mutualisations et adaptation au public, et entre mutualisations et gestion des formations.
- Fluidifier la communication à chaque étape du parcours étudiant, lycée-licence-master-doctorat.
S’appuyer sur des maquettes-type ajustables
- Une structuration commune mais ajustable pour tenir compte des spécificités des formations et des disciplines (EAD, SUFOM, IUT, Licence Pro et Masters, Alternance et FTLV, DL, CMI, doubles-diplômes internationaux).
- Une structuration permettant le passage en douceur à l'approche par compétences (en contenus et en évaluation) sur tout ou partie des UE ou des EC, afin d'améliorer la réutilisation des savoirs par les étudiants.
- Une structuration de base en 4 blocs : un bloc "EC Fondamentaux" commun à une même mention de diplôme; un bloc "EC Spécialisés" pour différencier les parcours au sein de la mention; un bloc "EC Complémentaires" pour intégrer la professionnalisation (comme les stages), la dimension linguistique, le numérique, les enjeux sociétaux (comme la transition écologique) ou encore les engagements citoyens ; enfin un bloc "EC Libres" pour valoriser l'ouverture culturelle et la diversité des profils étudiants.
- Un maquettage optimisé des EC : incitation forte à limiter le nombre d'EC par UE (idéalement entre 1 et 3 EC par bloc), EC incluant obligatoirement les compétences numériques, les compétences linguistiques, les compétences professionnelles, la sensibilisation aux transitions, la culture et l'ouverture, mais pouvant être librement positionnés au sein des UE.
- Des EC spécifiques repensés.
- Un cadrage adapté et souple des ECTS : des enseignements fondamentaux valorisés avec une répartition de base de 15 ECTS pour le bloc "EC Fondamentaux", 9 ECTS pour le bloc "EC Spécialisés" et 6 ECTS pour le bloc "EC Complémentaires". Le bloc "EC Libres" ne donnerait pas d'ECTS mais un vrai bonus au diplôme (ajout de points sur la moyenne générale, par exemple une note entre 10 et 15 (resp. 15 et 20) donne +0.1 (resp. +0.2) en points supplémentaires). Suppression de la contrainte des ECTS minimaux et multiples de 1,5 ; suppression de la contrainte des 30 ECTS par semestre (possibilité de mieux répartir avec la conservation de 60 ECTS par année) ; possibilité de sur-créditation pour les filières spécifiques ; en cas de mutualisations, possibilité d'avoir des ECTS différenciés.
Assouplir le calendrier universitaire
- Encourager la réduction du nombre d'EC pour proposer des volumes plus importants sans surcharger les journées et les semaines pour les étudiants, et réduire la pression sur l'occupation des locaux.
- Pour les formations nécessitant des examens terminaux, réduire chaque session d'examens à une semaine afin de libérer du temps pour les apprentissages.
- Mettre en place potentiellement le semestre à 13 semaines, avec une organisation interne laissée libre à chaque composante, grâce notamment au temps libéré par des sessions d'examens plus courtes.
- Garantir des temps de révisions pour les étudiants et de rattrapage de cours pour les enseignants.
- En licence, une réflexion peut être menée sur le S6 suite à la mise en place de l'accès au M1 via MonMaster. Les notes du S6 ne figurant pas dans les dossiers de candidature des étudiants, possibilité de limiter les enseignements du S6 à des EC spécifiques ou dédier intégralement le semestre à des stages longs ou des échanges internationaux ou Erasmus.
Simplifier les Modalités de Contrôle des Connaissances et des Compétences (M3C)
- Règle du "Maintien dans la formation" maintenue en L1 et en M1 mais supprimée pour les autres années.
- Retour à une "Compensation intégrale" mais rendue cohérente par les nouvelles maquettes-type, notamment en termes de volumes d'ECTS alloués aux EC Fondamentaux.
- Mettre en place les "Règles du max" cohérentes pédagogiquement pour les différentes sessions d'examen.
- Inciter à remplacer la seconde session par le système dit de la "seconde chance" (par ex: une évaluation supplémentaire, écrite, ou orale, venant s'ajouter à toutes les notes ou remplaçant la plus mauvaise).
Favoriser l'articulation des formations et de la recherche
- Intégrer dans les maquettes davantage d'enseignement par séminaires et projets de recherche, cela dès le premier cycle.
- Intégrer des contenus disciplinaires plus spécialisés et axés sur les thématiques de recherche des enseignants-chercheurs et des chercheurs associés en cohérence avec l'apprentissage des bases.
- Inclure des stages courts en laboratoire.
- Mettre en place des journées portes-ouvertes des laboratoires à destination des étudiants.
- Présenter aux étudiants de L1 le métier d'enseignant-chercheur et valoriser la spécificité de l'université française par rapport aux CPGE ou aux écoles.
- Inviter les étudiants à participer aux événements scientifiques (Fête de la science, nuit de l'informatique, challenges étudiants inter-universitaires).
S'engager pour la réussite étudiante par des pédagogies innovantes
Accompagner les étudiants dans la réussite
- Effectifs diminués avec une jauge TD à 30 étudiants et une jauge TP à 15 étudiants.
- Favoriser la mixité des étudiants pour une dimension inclusive des formations.
- Faciliter les réorientations précoces et de fin de semestre en L1, en s'appuyant sur les ressources d'UNISSON.
- Mettre en place un vrai "Plan réussite étudiant", adapté aux parcours et aux besoins identifiés de chaque étudiant :
- Possibilité de stages de rentrée ou de pré-rentrée en début de S1 intégrés aux maquettes,
- Possibilité de mettre en place une "Année de réussite" pour une mise à niveau adaptée aux besoins de chacun,
- Possibilité de réactiver certains dispositifs "Oui, si" en L1.
- Accompagner réellement les étudiants en situation personnelle particulière (handicap, travailleurs, avec une famille à charge) avec des contrats pédagogiques spécifiques et former les enseignants
- Supprimer le statut d'AJAC, qui contribue en réalité à l'échec étudiant, au profit de stages ou de remises à niveau pour éviter les semestres blancs aux étudiants.
- Valoriser Pépite en lien avec des partenaires locaux (type CCI92) et le Statut National Étudiant-Entrepreneur (SNEE).
- Systématiser la production de l'annexe descriptive au diplôme et la valorisation des connaissances et compétences acquises par les étudiants pour faciliter leur insertion socio-professionnelle (développement de e-portfolio, livrables des projets étudiants).
Soutenir les innovations pédagogiques
- Intégrer le numérique, la formation à distance, l'approche par compétences avec des accompagnements adaptés.
- Créer un centre d'appui à la pédagogie avec des ingénieurs pédagogiques proches des enseignants pour accompagner/former les équipes enseignantes et leur permettre de s'adapter aux publics étudiants ainsi qu'aux futurs outils éducatifs.
- Reconnaître et soutenir l'implication des enseignants dans l'innovation pédagogique, en proposant une valorisation de l'investissement pédagogique pour rééquilibrer les missions enseignement et recherche.
Une gestion améliorée
Anticiper les différents temps du calendrier universitaire
Anticiper les périodes grâce à une planification des dossiers et des tâches, une information complète et partagée, et faciliter des reconfigurations temporaires des équipes. Par exemple, si les membres d'une équipe administrative ou enseignante sont sollicitées pour mener un projet lourd (autoévaluation LMD, saisies Ametys ou Apogée, etc), réassigner les tâches pour ne pas placer les personnes en situation de surcharge de travail et de souffrance au travail.
Fluidifier les interactions entre tous, personnels et étudiants
Clarifier le rôle et les tâches de chacun.
Repenser la communication entre les étudiants et l'administration, et entre les étudiants et les enseignants.
Réfléchir à des temps et des horaires dédiés, sur le principe des "Office hours".
Simplifier les procédures de gestion
Se doter d'outils numériques de pilotage et de gestion efficaces, adaptés à nos pratiques et à nos nouveaux besoins.
Former les équipes administrative et enseignante à ces outils.
Réorganiser l'encadrement des formations
Faciliter la gestion administrative et pédagogique
- Cohortage au maximum pédagogique par formation et parcours, quitte à ne pas être exactement dans les jauges et à supprimer des mutualisations.
- Suppression des mutualisations si elles induisent de trop lourdes contraintes de gestion (EDT, salles, etc) ou des incohérences pédagogiques.
- Mise en place de procédures claires et efficaces, utilisant des nouveaux outils numériques, pour faciliter les inscriptions, le suivi en temps réel des cohortes (fichier-groupe des composantes).
Une nouvelle gestion des examens
- Création de bureaux d'examens dans chaque UFR pour assurer la gestion des plannings, la gestion des copies, la gestion des épreuves et des aménagements spécifiques pour les étudiants, de la saisie des notes, de l'organisation des jurys, du suivis de la section disciplinaire.
- Recours à des personnels de surveillance des examens externes à l'Université, spécialisés, pour décharger les collègues administratifs et enseignants des heures de surveillance et leur dégager un temps utile à leurs missions fondamentales.