Du fait des enjeux sociétaux et humains, et de l’urgence à agir, nous souhaitons faire du sujet “Transitions” un axe fort de notre politique universitaire. En particulier, une vice-présidence lui sera entièrement dédiée, indépendante de celle chargée du Patrimoine.
Le programme Transitions a pour objectif de proposer des actions permettant de contribuer à une trajectoire responsable, alliant environnement, social et économique de manière simultanée, les trois composantes du développement durable. En effet, si seule la dimension environnementale est traitée, elle peut entrainer la dégradation de conditions sociales, d’où le terme au pluriel Transitions.
En 2009, la loi "Grenelle 1" impose la mise en place d’un plan vert au niveau des universités. L’université Paris Nanterre est la première université à s’engager dans la démarche et a obtenu le label Développement Durable & Responsabilité Sociétale (DD&RS) dès 2012. Renouvelé en 2016 puis en 2020, nous souhaitons poursuivre la labellisation, en approfondissant plus particulièrement les aspects liés à nos cœurs de métier : l’enseignement et la recherche.
Les activités actuelles du service RSUDD, créé en 2017, à savoir la mission Science et société, concernant principalement l’Université de la Culture Permanente, la mission Solidarité et engagement et la mission de pôle de transition écologique (actions et de sensibilisation au développement durable), seront étendues.
Nos propositions sont reprises ci-dessous.
Mettre en place une Assemblée des Transitions
L’Assemblée des Transitions sera constituée de représentants de toutes les parties prenantes de l’université, qu’elles soient internes ou externes. L’objectif sera de faire des propositions étayées au regard de leurs impacts afin de définir les priorités de manière juste. Ces propositions seront ensuite analysées et mises en œuvre, éventuellement par le biais d’un budget participatif, en valorisant celles qui ont le plus d’impacts.
Cette assemblée aura aussi pour intérêt de mieux se saisir des enjeux territoriaux en impliquant les différents acteurs, mais également de communiquer sur nos activités à l’extérieur.
Poursuivre les actions de réduction des impacts environnementaux du Campus
Nous souhaitons mettre la transition au cœur du pilotage de l’université, supportée par un service central et transversal, en support des autres services d'appuis.
Nos propositions sont notamment :
Mettre en place des formations pour agir de manière plus pertinente sur nos cœurs de métier : l’enseignement et la recherche
La formation est nécessaire à une bonne appréhension des enjeux et pour lutter contre les fausses bonnes idées. En effet, le biais d’optimisme et l’illusion de la connaissance sont les deux facteurs les plus importants conditionnant une transition qui ne s’amorce pas de manière efficace.
Ces formations vont permettre de mettre en place des parcours adaptés à chacun qui se traduiront par des groupes de travail multi-acteurs sur les pratiques d’enseignement et de recherche, liées aux contenus des cours, aux voyages et déplacements professionnels, à une politique de sobriété numérique... et dont l’objectif est de participer à un programme d’actions concrètes et consensuelles.
Former tout le personnel en axant sur la partie « Solutions »
Ces parcours s’adressent au personnel en poste, au personnel nouvellement recruté, aux doctorants, aux membres de la gouvernance de l’université.
Le parcours minimum comprend une formation courte de 3 heures. Elle se focalise sur les solutions (programme disponible au niveau de la Chaire Unesco « Consommation Durable et Sociétés inclusives ») et permet de comprendre les enjeux, les principaux concepts-clés, les solutions actuelles et les solutions à développer.
Puis, si la personne le souhaite, il sera possible de suivre des approfondissements avec des formations spécifiques proposées sur demande : les impacts écologiques, les impacts sociaux, la biodiversité, les droits humains…
Proposer des formations pour des personnes extérieures
Développer des parcours de formation labellisés UPN et dédiés accessibles à des extérieurs, comme le projet d’un DU à destination des enseignants du premier et second degré.
Former les étudiants sur la partie « Solutions pour une transition réussie»
Avoir une approche plus large que les modules TEDS du programme du ministère relatif à la formation des étudiants de 1er cycle et orientés quasi-exclusivement sur les impacts environnementaux, en intégrant des enseignements en présentiel en petits groupes.
Il est aussi nécessaire de ne pas répéter les enseignements ; c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de les aborder côté évaluation des solutions et de leurs limites, et moins côté connaissances des impacts.
Intégrer les dimensions du développement durable dans la recherche
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