RECHERCHE : NOS ACTIONS CONCRETES !

Une recherche accompagnée et valorisée

Nos propositions à débattre

Quels sont les besoins des enseignants-chercheurs pour effectuer sereinement et efficacement leur mission de recherche ? 

1. Du temps, notamment via une meilleure conciliation entre la recherche, l’enseignement et la lourdeur des responsabilités administratives

2. Un environnement adéquat avec des laboratoires aménagés, des lieux de pratique de la recherche, des lieux de rencontres

3. Un soutien administratif : des moyens humains et logistiques sécurisés pour la recherche de financements (veilles, développement de partenariats, dépôt de projets...), la réalisation de projets (organisation d’évènements, de missions, communication, mise à jour de bases de données comme HAL...)

4. Des perspectives de carrières, dont la valorisation de missions spécifiques dans les organisations telles MESR, ANR, HCERES, France Universités...

Une recherche réorganisée 

Rééquilibrer le temps consacré à la recherche 

Mieux concilier la recherche avec la formation et les responsabilités administratives 

  • Privilégier des enseignements moins éparpillés et des formats d’interventions en formation initiale moins fragmentés pour limiter la complexification de l’organisation des services.
  • Assurer au moins un semestre sans enseignements tous les six ans, avec potentiellement une mobilité à l’international et un glissement possible des enseignements dus.
  • Favoriser l’adossement des enseignements à la recherche, car c’est un vecteur d’opportunités pour le chercheur qui lui permet une réflexion didactique et pédagogique sur ses propres activités de recherche. La recherche est ce qui caractérise les universités parmi les institutions d'enseignement supérieur et le lien entre recherche et enseignement est un facteur différenciant. 
  • Offrir l’opportunité aux doctorants et ATER de présenter leurs travaux dans leurs enseignements, notamment dans les maquettes d’enseignement des écoles doctorales.
  • Promouvoir la solidarité entre enseignants-chercheurs en incitant à une répartition équilibrée des responsabilités pour que certains ne privilégient pas leur recherche au détriment des charges de cours ou administratives, via un critère spécifique dans le système d’attribution des primes.

Mieux évaluer le chercheur en fonction des spécificités des disciplines 

  • Connaître la variété des activités de recherche (temps imparti à la recherche, recherche de financements, écriture de projets, valorisation, vulgarisation, nombre de projets déposés, validés ou refusés, demandes de bourses thèses non satisfaites, reviewing etc.) pour mieux identifier ses qualités, les valoriser et accompagner l’enseignant-chercheur dans sa carrière.
  • Aider à tracer la recherche (par exemple plateforme hub-reviewing) et à utiliser des nouveaux outils numériques, des systèmes d’aide à la recherche.
  • Rendre plus lisibles les temps consacrés aux différentes missions d’enseignement, de recherche et de responsabilités administratives déclarés des enseignants-chercheurs.  
  • Harmoniser les principes de fonctionnement des CCD, les modes de désignation et leurs missions.
  • Clarifier les modalités de promotions, parfois spécifiques aux disciplines : le rôle dévolu à la recherche est d'assurer la promotion des maîtres de conférences au rang de professeur d’université, ce qui induit pour ces derniers une reconnaissance scientifique. Les inégalités de situation en fonction des disciplines seront intégrées dans le volet RH. 
  • Il est indispensable de permettre aux enseignants-chercheurs d’avoir une activité modulable avec des étapes d’accélération et de ralentissement compte tenu des spécificités des parcours de chacun.

 

Garantir les moyens nécessaires à la recherche et réduire l’incertitude par des mesures incitatives 

Soutien logistique et soutien des pratiques innovantes

  • Assurer des personnels d’appuis à la recherche formés dans tous les laboratoires (ingénieurs de recherche, ingénieur d’études, secrétariat).
  • Renforcer les supports d’accompagnement pour répondre à des AAP.
  • Valoriser la recherche sur l'enseignement et l'apprentissage et faire la promotion des pratiques innovantes réalisées dans les services de l’université tels que Comète, le SUFOM et AgoraNum.

Promouvoir la solidarité entre unités de recherche

  • Aider à la planification des ressources via des dotations exceptionnelles sur demandes ponctuelles qui permettraient de réduire l'incertitude des financements des unités de recherche ; tenir compte des décharges sur financements propres pour augmenter le nombre de CRCT pour les disciplines ayant peu de financements.
  • Renforcer la communication des projets développés en partenariat avec d’autres organisations, afin d’offrir l’opportunité à d’autres unités de recherche de s'associer aux démarches engagées.
  • Mettre en place un dispositif d’obtention de contrats doctoraux complémentaires, orientés vers des thématiques de recherche proposées par l’établissement, en associant potentiellement des financeurs extérieurs.

Accompagner les carrières des enseignants-chercheurs

  • Mettre en place un dispositif volontaire d’accompagnement des maîtres de conférences afin de faciliter leur épanouissement professionnel et leur préparation de l’Habilitation à Diriger les Recherches (HDR).
  • Valoriser le projet d'HDR dans le cadre d’une demande de congés-recherche au niveau de l’établissement.
  • Accompagner les enseignants-chercheurs dans leur rapport d’activités, dans le contexte de la programmation nationale du CNU pour le suivi de carrières.  
  • Assouplir la demande de CET-recherche. Les enseignants-chercheurs auront la possibilité de faire une demande de CET-recherche sur 4 ans, avec la possibilité de redéfinir et actualiser les axes de leur projet de recherche à l’issue de la quatrième année d’épargne-temps, avant d’amorcer leur congé-recherche. 

Améliorer les conditions de travail des doctorants 

  • Promouvoir la charte des doctorants.
  • Mettre en place un fonds de solidarité pour les doctorants visant à augmenter les aides financières allouées, ainsi que l’octroi d’équipement (ordinateurs) et de soutiens aux missions et déplacements. 
  • Réaliser un bilan des besoins en salles de travail pour réduire les inégalités d’accès entre doctorants de différentes disciplines. Mettre en place un espace de co-working commun aux doctorants pour inciter aux rencontres et aux projets transdisciplinaires.
  • Développer un programme de conférences confié aux doctorants pour présenter leurs recherches auprès de tous les étudiants de l’UPN et faire connaître le métier de la recherche.
  • Soutenir la recherche de sources de financements variées, dont le développement de partenariats doctoraux auprès de fondations, y compris celle de l’UPN.
  • Créer une bourse aux projets innovants et transdisciplinaires, sous la condition d’obtenir la validation des directeurs d’unité de recherche partenaires. 
  • Renforcer l’intégration des doctorants et post-doctorants dans les programmes de recherche et les AAP auxquels répondent leurs unités de recherche.

Promouvoir les recherches transdisciplinaires ouvertes sur la société

Développer la transdisciplinarité de manière opérationnelle

La transdisciplinarité est mise à l’honneur depuis longtemps. Cependant, elle est difficile à pratiquer et prend du temps. Sa non-valorisation limite la fertilisation croisée entre sciences, innovation et nouveaux éclairages. 

  • Inciter au développement de projets collaboratifs transverses par le lancement de programmes internes sur des thèmes spécifiques, permettant aux chercheurs de plusieurs disciplines et UR de se rencontrer et de répondre à des AAP pluridisciplinaires. 
  • Promouvoir des approches transdisciplinaires opérationnelles au niveau des tutelles, en communiquant sur les freins liés à la complexité et au manque de revues reconnues.
  • Reconnaître les profils de chercheurs “médiateurs”, capables de faire le lien entre plusieurs disciplines.
  • Créer de nouveaux parcours de doctorat ancrés sur plusieurs disciplines.
  • Mieux communiquer sur la transdisciplinarité pour montrer l’intérêt de la démarche inter-laboratoires (community managers, visites, interviews...).

Se donner les moyens de l’ouverture sur la société 

Les bonnes pratiques orientées vers la science ouverte, particulièrement favorisées par des formations dédiées, ont augmenté de façon significative la visibilité de l’activité scientifique de l’UPN. 

  • Soutenir la publication des résultats scientifiques dans les espaces et revues adhérant aux valeurs de l’Open Access et des archives ouvertes. 
  • Accorder des ressources techniques et humaines aux revues des laboratoires et aux revues Open Access de l’UPN, pour assurer un fonctionnement pérenne des activités de publication (techniciens, proofreaders), ces missions étant assurées sur la base du volontariat par les enseignants-chercheurs au détriment de leur temps de recherche.
  • Soutenir les activités de diffusion et médiation des savoirs et les intégrer dans les évaluation de promotion : traductions, expositions, tables rondes, chaînes Youtube des unités de recherche, opérations de communication, découverte et vulgarisation de la science (par exemple, la Fête de la science).
  • Renforcer la présence des équipes de l’UPN sur les réseaux sociaux, avec la prise en charge de mission de community managers. 
  • Soutenir la présence dans les débats publics et les médias des enseignants-chercheurs de l’UPN et reconnaître ces activités dans les évaluations et promotions.  

Une recherche soutenue 

Intégrer les enjeux du développement durable dans l’activité de recherche 

Placer la recherche sur une trajectoire responsable

Veiller à une compatibilité des recherches avec les enjeux de développement durable : dans la déclaration de Singapour sur l’intégrité de la recherche, l’article 14 précise que les chercheurs doivent reconnaître qu’ils ont une obligation éthique, celle de prendre en compte le rapport bénéfices/risques de leurs travaux pour la société, notamment en matière sociale et environnementale.

Valider la pertinence et la crédibilité de la recherche, Comité éthique, science ouverte et transparence

Dans un contexte où la confiance dans la science et dans les scientifiques est régulièrement mise à mal (multiplication des fake news, pseudo-experts autoproclamés, impact des réseaux sociaux...), l'éthique de la recherche, la transparence et la science ouverte constituent un socle essentiel sur lequel repose la crédibilité et l'impact de la recherche universitaire. 

  • Attribuer des moyens au fonctionnement du comité d’éthique, pour être garant de son efficacité, indemniser le temps d’expertise et réduire le temps de gestion des demandes.
  • Développer les formations sur les pratiques de science ouverte.  

Garantir le maintien de la liberté académique et de l’indépendance de la recherche 

  • Soutenir les choix du chercheur dans ses orientations scientifiques.
  • Défendre les moyens publics de financement de la recherche.
  • Valoriser des différences culturelles pour éviter une vision unilatérale de la recherche scientifique, notamment par un maintien de la langue française dans les publications.
  • Mettre en place une cellule d’appui et de diffusion anticipant les évolutions de la recherche, l’influence des nouvelles méthodes et les outils de l’intelligence artificielle.

Appuyer les projets nationaux et internationaux

Soutenir par une politique de recherche pluriannuelle 

Développer une politique d’établissement pluriannuelle, avec des axes structurants facilitant la planification des moyens et la visibilité des orientations de la recherche en interne comme en externe, vis-à-vis des instances de financement et vis-à-vis des partenaires scientifiques.

Organiser le recensement des projets pour optimiser la recherche de financement

Répertorier les projets existants des chercheurs pour permettre d’orienter les appels et financements pertinents.

Favoriser les nouveaux partenariats, faire vivre les partenariats existants et inciter à la mobilité des enseignants-chercheurs

  • Répertorier les moyens utilisables des partenaires existants, comme ceux liés au campus Condorcet (exemple de l’Humathèque).
  • Faciliter les contacts par l’organisation de rencontres avec des universités françaises et étrangères, avec ou sans convention existantes, afin d’enrichir les réseaux de nos chercheurs et faire rayonner les recherches de notre université. 
  • Renforcer le volet recherche dans les partenariats existants, tels que l’alliance EDUC, le label SAPS et le programme UNISSON.
  • Animer des ateliers inter-unités de recherche en vue du dépôt de projets au niveau national (ANR) et européen (Horizon Europe 2021-2027).

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